Delhi

Premiers contacts avec Delhi

Mes premiers contacts avec l'Inde ont été plutôt agréables, je commence à rentrer dans le voyage, tout doucement, en ressentant le dépaysement, les différences de mentalité, le changement d'ambiance … J'ai tout de suite été mis dans le bain dès ma sortie de l'aéroport, en profitant de la conduite sportive de mon « prepaid » taxi (une vielle carriole Ambassador). Ici, on profite du moindre espace disponible sur la voie publique pour s'y faufiler, on klaxonne au lieu de freiner. J'ai même mis un certain temps à réaliser que c'est à gauche qu'on roule dans ce pays ! Mes premières virées en rickshaw ont été tout autant sources d'émotions fortes … Le code de la route semble remplacé par des règles tacites entre conducteurs, difficiles à saisir pour les non-initiés. Ce qui semble évident, en revanche, c'est que la priorité va à celui qui conduit le véhicule le plus imposant. Bon à savoir …
 

La nourriture est excellente, parfois épicée, j'ai hâte d'en connaître toutes les subtilités. Mon palais est plus réticent à s'habituer aux saveurs pimentées. Il y a beaucoup de poulet au menu. Pour le moment, je suis comblé !
 

Delhi est une ville tentaculaire, et je n'en ai vu qu'une infime partie pour le moment. Elle donne une impression de mouvement permanent, provoquée par la haute fréquentation des rues et le concert permanent des klaxons. Si on y ajoute en fond le bruit de la circulation, on obtiendrait presque le « doux » ronronnement d'un aspirateur. Il y a une certaine force qui émane de cette cité. J'ai bien envie de la découvrir davantage.

Si j'ai pu entrer si tranquillement dans la vie indienne, je le dois en grande partie à mon ami Vivien, qui m’accueille chaleureusement chez lui, avec sa petite amie Seema. Il me fait profiter à bon escient de sa longue expérience delhiite, permettant de me familiariser avec les pratiques locales sans m'y confronter de plein fouet. C'est parfait.
 

Vivien devant chez lui

Si j'ai pu avoir quelques doutes au moment du départ, ils se sont maintenant envolés, et j'ai bien compris maintenant que ce périple au long cours sera une expérience hors-du-commun, à condition que je me ménage ma cheville jusqu'à son rétablissement complet.

Le voyage est lancé !

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Avant le départ

Préparatifs before Tour du Monde

Le départ se rapproche à grande allure … c'est J-1 ! Finalement, j'ai choisi de commencer ce tour du monde par l'Inde du Nord ... J’atterrirai à Delhi le vendredi 31 janvier à 10h05. Là-bas, Vivien m'accueillera, il vit sur place depuis plusieurs années déjà. Je suis sûr qu'il me donnera quelques notions de la culture indienne.

Inutile de vous préciser que l'excitation est à son comble … Il y aussi un peu d'anxiété ! C'est en partie due au problème de santé que je traîne à ma cheville depuis plus d'un an. J'avoue même, j'ai failli repousser le départ (pour une énième fois). Cette fois-ci, je me lance, c'est promis, et je verrais sur place comment je peux gérer mes caprices pédestres. Et puis je me dis, l'Inde, c'est le pays du rickshaw : il y sera aisé de se déplacer sans trop forcer sur ma patte, du moins au départ. Je suis un apôtre du voyage lent : pour commencer le périple, je pourrais donc appliquer mes préceptes à la lettre. L'important, c'est de rester PO-SI-TIF !

En gros, je compte passer 3 mois en Inde : un mois de prévu dans la Vallée du Gange, avec comme objectif Varanasi (Benares). Puis un mois dans le Rajhastan. Le dernier mois, si ma cheville va mieux, j'aimerai le passer dans les montagnes indiennes du Ladakh. Histoire de trouver de la fraîcheur. Je n'ai préparé aucun parcours précis … C'est un peu de la superstition, mais j'avais préparé plusieurs itinéraires l'année dernière, et à chaque fois que j'ai du y renoncer cela m'a déchiré le cœur. Alors cette fois, c'est juré, je ne prévois rien : je verrai sur place, et j'écouterai attentivement les locaux et voyageurs aguerris pour tracer mon chemin.

Avant de partir, je voulais consacrer un article aux préparatifs nécessaires à un tour du monde. Il y a déjà pas mal d'excellents blogs qui ont traité le thème, mais je voulais apporter ma petite pierre à l'édifice. Je ne compte pas y mentionner une liste exhaustive de ce que j'emporte dans mon sac avec le grammage pour chaque objet, ou encore vous servir une liste des pays avec le type de visa demandé (déjà fait par d'autres et très bien fait d'ailleurs) ou mon budget prévisionnel détaillé (je compte environ 950 euros par mois, transport compris), mais plutôt vous donner quelques indications sur la manière dont je compte voyager.

1. Le sac (ou plutôt les sacs)
Un sac à dos bien sûr, solide et fonctionnel, un Deuter Air Contact Pro 60+15. Il est un peu lourd mais je compte sur sa robustesse pour tenir les 2 ans.  Le dos réglage est vraiment confortable, l'imposante ceinture ventrale soulage réellement le poids sur les épaules. En sac d'appoint : un simple Eastpak des familles. Avantage : sa discrétion, son poids, sa résistance. Inconvénient : il fait suer du dos en cas de grosse chaleur.

 

2. A l'intérieur des sacs
Niveau vêtements, le minimum syndical, rien de très spécial en somme (en comptant ce que je porte sur moi) : 2 chemises manches longues convertibles Columbia, 1 tee shirt merinos Icebreaker, 2 pantashorts Columbia, 3 boxers (2 en synthétique et 1 en coton), 3 paire de chaussettes (de différentes épaisseurs), une veste à capuche classique, une veste polaire (que j'hésite encore à prendre, peut-être que je pourrais me la faire envoyer plus tard), un coupe vent, un keffieh (qui fait office d'écharpe et de chapeau), un poncho de pluie (indispensable selon moi), et puis un maillot de bain léger. En bonus un sous vêtement manches longues et un pantalon genre Damart. Avec ça, je suis paré pour affronter des bonnes chaleurs et des températures légèrement négatives.


Côté souliers, une paire de chaussures semi-montantes Meindl (marche d'approche), une paire de sandales de marche Helvesko (où je peux adapter mes semelles perso) et une paire de tongs de chez le chinois, pour aller prendre des douches sans attraper des mycoses ...

Des accessoires : j'en ai pris pas mal, cela alourdit pas mal le poids de mon sac, mais selon moi cela en vaut la peine. Et puis j'ai trouvé une arme secrète pour me soulager le dos (secret révélé ci-après). J'en oublie peut-être : l'inévitable trousse de toilettes, des médocs, quelques huiles essentielles, un savon du docteur Bronner, des cadenas à code et à clefs, des cordons cadenas aussi (dont un qui fait alarme, Alarmio), des pinces à linge miniatures. Une lampe frontale, un adaptateur secteur international, des câbles (usb, ethernet, l'alim de mon ordi portable … j'ai privilégié des fils courts afin de gagner en place et en poids). Pour mon appareil photo : du matériel de nettoyage et d'entretien (notamment pour le capteur qui va prendre la poussière), des batteries de rechange, un trépied photo Vanguard Nivelo 245 BK, un disque dur de sauvegarde de 500 Go.

 

Du matériel de camping : une tente ultra légère (Big Agnes Fly Creek UL1, 1 kg), une couverture de survie qui fera office de protection entre le sol et la tente, un duvet léger, un matelas auto-gonflant, léger lui aussi, une popote, un réchaud à alcool en titane (20g, autant dire que ce serait bête de s'en passer). Le choix de partir avec une tente, c'est pour privilégier le côté autonome : j'espère éviter le stress de chercher chaque jour un toit pour dormir la nuit venue … C'est un parti pris, de prendre ce matos de camping, j'en suis conscient. On verra dans le futur si ce choix a été payant.

 

Dans mon EastPak :
- un ultrabook > pour éditer mes photos et bloguer
- une liseuse Kobo Mini > remplace à moindre poids tous mes livres et guides (je ne prends pas de guide papier d'ailleurs)
- une mini tablette Android (équivalent d'un smartphone qui ne fait pas 3G) : remplace les cartes (avec les applis City Maps ou Google Maps). Il y a aussi des incroyables applis de traduction. Là aussi je gagne en poids au final.
- un téléphone portable basique : le solide et étanche Samsung B2710 (sur les conseils d'un article du blogueur Ryan le sac à dos)
- mon appareil photo hybride et 4 objectifs (oui, c'est beaucoup, mais je pars pour faire de la photo)
- mes papiers d'assurance, quelques factures, mon permis de conduire international, ect ...
- un disque dur étanche de 1 To

En tout, j'en ai pour 15 kg dans le Deuter et 5 kg dans le EastPak, soit 20 kg au total. C'est beaucoup, bcp plus que la plupart des tour-du-mondistes. J'aurai pu privilégier une configuration sans matos de camping avec 4 kilos de moins, mais je perdais en autonomie ; ou une configuration sans le matériel photo avec 4-5 kilos de moins (mais là j'enlève le plus gros de l'intérêt à mon voyage). Finalement, je choisis de partir avec toutes les options. 

3. Le côté administratif
Niveau visa, je n'ai démarché que celui de l'Inde. Il est assez compliqué de le faire en dehors de son pays de naissance (il faut dans ce cas y envoyer son passeport). C'était donc aussi plus pratique de commencer par ce pays, pour cette raison. Le visa indien est valable 6 mois à partir de sa date d'émission (pour moi le 3 janvier 2014 jusqu’au 2 juillet 2014). Je ferai les autres sur place.

Niveau assurance, j'ai choisi la formule Cap Aventure de Chapka. Je l'avais mis en balance avec la Marco Polo de AVI. Ce qui m'a décidé : le fait d'être couvert 30 jours après un éventuel rapatriement en France (je ne serai plus couvert par la sécu au bout d'un an, j'ai donc préféré assurer mes arrières à ce niveau là).

Niveau taf : j'ai quitté mon job il y a 6 mois de ça ! Je n'ai pas prévu d'y postuler de nouveau, d'ailleurs (Dieu m'en garde). Pour info, jusqu'à fin décembre j'étais encore en arrêt maladie suite à mon opération. Pas d'appart non plus à gérer, je pars l'esprit libre et le cœur léger, je privilégie un éloignement matériel d'avec la France. Je garde toutefois une ligne mobile, pour les urgences : 2 euros par mois, chez Prixtel.

Voilà, j'espère que ces quelques conseils pourront servir à des futurs tour-du-mondistes ! Si vous avez besoin de précisions concernant certains points, je vous répondrai avec plaisir. Bons préparatifs !

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Galerie

L'Amérique du Sud en 68 photos

Histoire de se mettre en appétit avant le grand départ, je souhaiterai vous montrer quelques unes de mes anciennes photos, toutes prises pendant mon voyage en Amérique du Sud pendant l'année 2010. Au menu : le désert d'Atacama, la Patagonie chilienne, le salar de Uyuni, les routes du Pérou et de la Bolivie, ect... Vivement la suite !

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Conseil Photo

Quel matériel photo pour un voyage au long cours ?

C'est une question qui taraude nombre de photographes, débutants comme experts, et qui mérite une bien un petit débat supplémentaire. Le but de cet article n'est pas de définir une vérité absolue, mais de bien cerner tous les paramètres à prendre en compte lors qu'on fait son paquetage. Une réflexion issue de ma propre expérience et de mes préoccupations liées à ce prochain tour du monde.

On peut présenter cette problématique comme un équilibre à doser entre :

- Le poids du matériel : lors d'un voyage au long cours, on ne veut pas trop se charger inutilement, et à raison, le poids du sac est intimement lié à l'indépendance du voyageur,
- La qualité d'image : mais il est aussi naturel de vouloir disposer de la meilleure qualité d'image possible pour immortaliser des moments que l'on ne revivra pas une seconde fois,
- La versatilité du matériel : et d'avoir à disposition le matériel le plus polyvalent pour faire face au plus grand nombre de situations.

Il faudra jongler entre ces trois éléments, savoir à quel point on est prêt à se sacrifier, dans un sens comme dans un autre : est-ce qu'on privilégiera un sac léger pour aller partout quitte à emporter un matériel photo réduit ? Ou au contraire, est-ce que l'on voudra disposer de tout son matériel, pour pouvoir effectuer des photos le plus proche de son savoir-faire habituel ?

Il est aussi essentiel de définir son besoin en photographie : un photographe spécialisé en paysage ne nécessitera pas le même matériel qu'un spécialiste du portrait. C'est une piste à envisager sérieusement pour réduire le poids de son sac : savoir exactement quel type de photographie on vise et emporter le minimum de matériel adéquat. 

Passons en revue ce que nous avons à disposition actuellement comme matériel numérique, et déterminons les avantages et inconvénients pour chaque type de système.

1. Les appareil dits « compacts » : l'appareil photo de base, avec un petit zoom. C'était le système le plus répandu avant l'avènement des smartphones : ceux-ci remplacent maintenant très aisément les compacts bas voire milieu de gamme. C'est un système qui prend une place contenue dans un sac. La qualité d'image peut aller de médiocre à très bonne pour les modèles les plus avancés et onéreux. Idem en ce qui concerne la réactivité. Par contre, ce qui ne change pas, c'est l'impossibilité de changer d'optique : on aura soit le droit à un zoom de petite amplitude et de qualité moyenne, soit à une optique fixe (sans zoom) de meilleure qualité.

Plus : pour le poids, pour le prix (il n'y a pas à investir dans une éventuelle optique supplémentaire), pour la qualité d'image (pour les modèle haut de gamme aux environ de 1000 euros)
Moins : la qualité d'image (pour les modèles bas et milieu de gamme), la versatilité (surtout pour les modèles à optiques fixes)

Modèles intéressants : Fuji X100s, Sony RX100 et RX1 (full-frame mais très cher).

                   
2. Les appareils « bridges » : ni plus ni moins qu'un compact avec un gros zoom. Ce qu'on recherche avec ce genre d'appareil n'est pas la qualité d'image à tout prix (les capteurs sont en général de petite taille afin de favoriser les longues focales) mais plutôt une certaine polyvalence due à son zoom de forte amplitude. La réactivité est très variable selon les modèles.

Plus : pour le poids, pour la versatilité, pour le prix (à part pour certains modèles haut de gamme)
Moins: la qualité d'image (petit capteur, optique de moindre qualité, souvent moins lumineuse et comportant plus de défauts optiques)

Modèles intéressants : Sony RX10, Fuji X-S1 ...

3. Système « reflex » : c'est le système le plus répandu actuellement chez les amateurs et les pros, il se compose d'un boîtier (où se logera le capteur et le viseur pentaprisme) et d'une optique interchangeable. Ici, le photographe vise exactement ce qu'il voit à travers l'optique. C'est un système très réactif et qui permet par la possibilité de changer les optiques et de modifier la plupart des paramètres d'affronter toutes les situations. En outre, la taille du capteur est telle qu'elle permet une qualité d'image accrue par rapport à la majorité des systèmes compact et bridge. Les optiques peuvent être très qualitatives, certaines sont presque exempts de défauts optiques. Cependant, le poids de certains boîtiers ou de certains objectifs (ou le poids cumulé de plusieurs lentilles transportées) fait qu'il peut devenir un ennemi lors d'un voyage au long cours. Il faudra alors embarquer moins d'optiques et perdre en versatilité, ou alors choisir un boîtier plus léger, dans l'entrée de la gamme reflex.

Plus : qualité d'image et versatilité (si l'on choisit les bonnes optiques)
Moins : le poids, le prix (quoi que certains reflex d'entrée de gamme valent moins cher que certains compacts et bridges).

Modèle intéressants : il y en a une infinité, cela pourrait faire d'ailleurs l'objet d'un autre article. On pourra regarder du côté de Canon (70D, 6D) et du côté de Nikon (D7100, D600). Ces deux marques proposent une large gamme d'optiques et sont les leaders incontestés dans ce segment. Pentax avec son K3 propose un challenger sérieux, destiné aux baroudeurs car entièrement tropicalisé (protection contre les intempéries).

                   
4. Le dernier né des systèmes : les « hybrides ou COI » (Compacts à Objectif Interchangeable). On est sensé cumuler ici les avantages du système compact (poids) et reflex (qualité d'image et versatilité). Dans la pratique, il y a des modèles très intéressants, et cela risque fortement d'être le segment star des appareils baroudeurs dans le futur. Pour le moment, c'est encore assez cher, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous, l'ergonomie n'est pas encore au niveau du reflex. Là encore cela pourrait faire l'objet d'un autre article à part entière. C'est cependant le système que j'ai choisi (Fuji X-E1), car c'est celui qui permet le meilleur compromis entre qualité d'image et poids. On verra pendant le voyage si j'ai pris la bonne décision ! Tout de même, l'offre actuelle de COI est très intéressante, et chaque photographe pourra trouver un hybride qui lui convient.

Plus : pour la qualité d'image, pour le poids, la versatilité
Moins : le prix, c'est assez cher pour avoir du matériel de qualité. D'autant plus cher qu'il faut investir dans de nouvelles optiques car on ne peut pas adapter les objectifs venant du système reflex si on en a déjà (ou alors au prix de la perte de certains automatismes). Après, le poids peut aussi être un problème si l'on cumule de nombreuses optiques.

Modèles intéressants : il faut aller voir du côté de chez Fuji (X-PRO1, X-E2) qui produit de merveilleux modèles, et du côté de chez Olympus (OMD-EM5, OMD-EM1) qui conçoit des petites bêtes de course niveau autofocus, mais avec une qualité d'image moindre que les Fuji.  Ces deux marques proposent de nombreuses optiques de qualité (montures X-mount et micro 4/3). Un peu en retrait, il y a la gamme Nex de Sony (des petits bijoux de technologies mais bridés par une offre optique réduite pour le moment) et la gamme G de Panasonic (plus axé vidéo et bénéficiant de tous les objectifs micro 4/3).

                   
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Je l'avoue, on s'y perd un peu avec cette offre pléthorique, mais avec un peu de recherche et de tâtonnement on arrivera à déterminer quel système nous convient le mieux. L'erreur pour moi serait d'emporter plusieurs systèmes, je pense qu'il vaut mieux tout miser sur un type de matériel, pour une question de poids.

En guise de conclusion, je vais aborder le thème de la photographie argentique. L'année dernière, j'ai assisté à une petite conférence de Véronique Durruty, photographe professionnelle de voyage travaillant uniquement avec du matériel argentique. Elle a bien défendu la pellicule, par des arguments plus que valables. Pour le poids premièrement, voyager en argentique cela signifie ne plus prendre d'ordinateur portable, plus de disques durs, moins de batteries. Pas besoin non plus de trouver une prise électrique régulièrement pour les recharger. On gagne énormément en autonomie ! De plus, le matériel argentique haut de gamme est vraiment résistant et facilement réparable (surtout les systèmes entièrement mécaniques). On garde un bon appareil argentique presque toute sa vie contrairement à un boîtier numérique qui sera rapidement rendu obsolète par les avancés technologiques des nouveaux modèles. Enfin, la qualité d'image obtenue avec de la pellicule est bien supérieure au rendu de nombreux capteurs numériques.

La difficulté de voyager avec ce type de matériel réside principalement dans le transport et l'achat des pellicules. La traversée des zones de sécurité dans les aéroports peut être fatale aux films, à cause des rayons X. Elle contourne ce problème en faisant développer ses photos sur place, dans des labos qu'elle connaît pour leur sérieux et leur rendu. Pour un tour du monde, c'est donc une option assez peu envisageable, mais qui pourrait prendre tout son sens lorsqu'on voyage en terre connue, ou alors avec la perspective de trouver régulièrement un bon labo photo sur sa route.

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Préambule

"Il meurt lentement celui qui ne voyage pas"

Ça y est, je commence à rentrer dans le dur, dans un mois environ, je lèverai l'ancre, pour mon aventure, ce long périple qui me tient tant à cœur. Cet objectif qui me tient en haleine depuis 3 ans, je suis en passe de le concrétiser. 

Quoi de mieux pour inaugurer ce blog qu'une invitation au voyage et au changement ?

Écrite en vers par le grand Pablo Neruda.
 

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd'hui !

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d'être heureux !

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Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee, quien no escucha música,
quien no halla encanto en si mismo.

Muere lentamente quien destruye su amor propio,
quien no se deja ayudar.

Muere lentamente quien se transforma en esclavo del habito, repitiendo todos los días los mismos senderos,
quien no cambia de rutina,
no se arriesga a vestir un nuevo color
o no conversa con desconocidos.

Muere lentamente quien evita una pasión
Y su remolino de emociones,
Aquellas que rescatan el brillo en los ojos
y los corazones decaidos.

Muere lentamente quien no cambia de vida cuando está insatisfecho con su trabajo o su amor,
Quien no arriesga lo seguro por lo incierto
para ir detrás de un sueño,
quien no se permite al menos una vez en la vida huir de los consejos sensatos…

¡Vive hoy! - ¡Haz hoy!

¡Ariesga hoy!

¡No te dejes morir lentamente!

¡No te olvides de ser feliz!

 
Pablo Neruda

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